‘En ce temps de transition de l’automne à l’hiver et d’autant plus durant ce second confinement, gardons la forme…en conscience !
Dans cet extrait du Manuel pratique de psychoénergétique chinoise, paru aux éditions Trédaniel, Lou Yan expose les chiffres clefs de la sédentarité et ses effets sur la santé.
Un paradoxe existe entre sédentarité et hyperactivité. Le mode de vie actif, qui occasionne une charge mentale importante, souffre néanmoins d’une sédentarité liée à l’épuisement et à des modes de travail et de déplacement sans activité physique : travail de bureau, transport véhiculé, loisirs devant les écrans, etc.
En France, le temps moyen passé assis est de 7h15 par jour. C’est un des chiffres les plus élevés des pays européens après l’Angleterre (ANSES, 2016). Ce manque d’activité physique génère un état de santé médiocre qui laisse la place aux pathologies suivantes :
– cardiopathies,
– accidents vasculaires cérébraux,
– bronchopneumonies chroniques,
– obésité,
– diabète…
Entre confinement et sédentarité : ne pas tomber dans l’inactivité physique
Selon R. Latouche (1995), les facteurs déterminants de la santé sont :
– le mode de vie :
c’est ce facteur qui m’intéresse aujourd’hui, car c’est ici que notre intention et notre volonté doivent se mouvoir d’un seul élan pour entretenir notre santé, vous pourrez également lire mon article sur « L’immunité »
– l’environnement,
– l’hérédité.
Evaluation de son mode de vie et de son niveau de sédentarité : des chiffres à retenir !
Le sédentarité génère une dépense physique proche de celle du repos ; elle a des répercussions négatives sur sa santé (ONAPS, 2018).
Il y a trois niveaux d’évaluation de sa sédentarité :
– moins de 3h/jour : position assise ou allongée : intensité faible ;
– de 3 à 7h/jour : intensité modérée ;
– plus de 7h/jour : intensité élevée.
L’inactivité physique
La sédentarité traduit un niveau insuffisant d’activité physique, qui ne tient pas compte des recommandations.
Ceci équivaut à :
– moins de 150 min d’activité physique par semaine, à intensité modérée, qui demande un effort moyen et accélère sensiblement la fréquence cardiaque, à soutenue ;
– moins de 30 min par jour pendant 5 jours. Pour les enfants, c’est 60 min (ANSES, 2016).
C’est le premier facteur de mortalité,
quand il est associé à une alimentation déséquilibrée (plus de décès que le tabagisme) ; d’où l’importance à donner à une nutrition équilibrée (diététique et sport).
A partir de onze heures assis par jour, le taux de mortalité augmente de 40%. Et 80% de 18-64 ans n’atteignent pas l’objectif recommandé par l’O.M.S des 10 000 pas par jour….
Passer de l’inactivité à l’activité physique…en conscience
Utiliser toutes les occasions pour bouger (le mieux étant de le faire en conscience !) afin d’atteindre au minimum 3 fois 10 min d’activité modérée à intense par jour :
– en aménageant son poste de travail,
– lors de ses déplacements, en préférant la marche, le vélo,
– lors de ses loisirs même s’ils sont faits de manière réduite dans l’espace et le temps pendant ce confinement,
– en famille (bricolage, jardinage,…),
– à votre domicile en oubliant l’aspirateur automatique et la télévision pour préférer des temps plus actifs.
Comme vous l’aurez compris, l’activité physique correspond à un mouvement global du corps qui le sollicite musculairement et génère une dépense énergétique supérieure à la dépense au repos. Les bénéfices de ces recommandations se retrouvent au niveau du corps, du moral et de son bien-être global.
(…)
Sources :
Consultez Le c.o.d.e du sport santé qui récapitule toutes ces données (ONAPS, PRNSSBE).
Voir « Les 10 réflexes en or » pour préserver sa santé en faisant du sport : www.sports.gouv.fr/10reflexesenor.
Le sport santé